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Angoisses Amoureuses 
20/05/2007 21:56
  
  
Je suis tel cette mère aux fils unies à un unique cœur.  
L’un va vivre et l’autre doit mourir . 
Et sous cette morne destinée ,les deux condamnés  
liés à un frêle avenir, se partagent une mère captive. 
Mille murmures inondes l’arène ou les heures expirent. 
En son centre, l’opprimant soleil met à genou la féroce terre. 
L’immonde spectre se nourrit de ce divin festin 
Abandonnant à ses chiens l’espoir amputé qui tente de s’enfuir. 
C’est en vain, l’amour transpire, retenant son seul déserteur. 
Le temps . qui se jette du haut de sa pendule .  
La mère déchire le funèbre amour, qui saigne tel une fontaine  
Et les lambeaux de chairs enlacent la plainte des deux frères.  
  
Le désespoir ,muet ,en duel au clair de lune  
Tombe ; devant les remords .  
Et c’est alors que l’ironie, glaciale, reprend ses droits.
Le survivant se meurt, trop grande fut la perte d’un frère. 
 
  
 
 
 
 
 
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Le Sentier 
20/05/2007 21:53
  
  
Entre la brume et les sommets
Parfois nappés de terre brune. 
Au tournant des passions nocturnes  
Et des chaudes étreintes de mai . 
  
Au coucher de ces âmes claires 
Qui s’endorment aux sous-bois. 
Au bout de ce sentier étroit 
Large de toute une vie sincère. 
  
A coté des rosiers de pleurs 
Et de nos misérables tours. 
A la saison des plus grands jours 
Où flâne l'infinie langueur. 
  
Auprès des fins duvets d'argent 
Qui sommeillent sous la rosée. 
Dessous les éclats de l'ondée 
Qui perlent les nuits de doux vents. 
  
Assoupi auprès de ton cou 
Dans cette clairière endormie. 
Où même l’hystérique bruit 
Se tait ,nous regarde et avoue. 
  
J''animerai l'aube du bois 
Qui piège les papillons noirs. 
Ainsi pour toi le Désespoir 
Chantera l’ode à nos émois. 
  
  
 
 
 
 
 
 
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La première tempête 
20/05/2007 13:07
  
  
Les femmes abaissent les lourdes portes des granges. Dans les chambres les enfants ; les yeux dans les jupes Des mères qui se tordent et cachent les bocaux d’argent.
  Les tambours des quatre vents s’emportent, les feuilles S’éloignent les flâneurs, les mendiants, les rôdeurs. L’heure se prépare, loin des tristes amours qui s’attardent.
  Et las bas, prés des foules, plates, amères et trop Mur qu’ils tentent de sauter,  leur cœur est trop lourd Et l’orage boit les récoltes, les hommes fabulent.
  Les temples sont fermés, plus personne n’y prie Ni les prêtres trop honteux, cette averse est trop belle Pour qu’il s’agisse de lui, pour qu’il lui plaise.
  Et ce n’est plus du sang qui sèche sur mes pieds Ni la sueur des routes, rudes comme cette Lèpre qu’on appelle passion, moi et mon orage.
  
 
 
 
 
 
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L'espagnol 
20/05/2007 12:44
  
  
 
 
 
  
C'était un jour de pluie, où ruisselait l'ennui. Où il me parlait de lui, de lui avant cette nuit Des rires chauds de décembre, des odeurs de flocon. Et de ces heures qui arbitraient sa vie, quelle vie.
   Mais c'est ici , célèbre un peu plus que les jours . Les jours, les autres jours ou les autres jouent. Qu'il meurt encore ,ce matin,lui et son fauteuil! Et ses vieux membres qu'il nous crache à la gueule.
  La ,son chien creuse le terre,  pour un simple « ici » Pour une simple caresse, ha la bête, elle s’enterre aussi. Personne ,et la pluie qui noie  le trou où descend la stèle. Ami fidèle, tu ne sera pas seul pour ton dernier noël.
  Et l'Horreur, dans les coulisses, injurie  les comiques. Elle est inquiète, elle tremble à l’éternelle Première. La pièce ne fais pas rire ,et le souffleur soupire  Les acteurs s’en vont ,la Mort joue au cimetière.  
  Et je fuis, ces retrouvailles de commères humides. Lâche ,comme un prince vaincu d'un siège illusoire. Mes pas marque le sol comme un sceau de promesse. Je reviendrai ici ,j’y reviendrai livide.
 
 
 
  
 
 
 
 
 
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