| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://norvanou.vip-blog.com


La Chambre
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

Catégorie : Poèmes

La Chambre
VIP-Blog de norvanou
  • 4 articles publiés dans cette catégorie
  • 3 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 20/05/2007 12:32
    Modifié : 21/05/2007 20:49

    Garçon (22 ans)
    Origine : lyon
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ Poèmes ] [ Actu perso ] [ Texte ouverts... ] [ MiniForum ]

    Angoisses Amoureuses

    20/05/2007 21:56



    Je suis tel cette mère aux fils unies à un unique cœur.

    L’un va vivre et l’autre doit mourir .

    Et sous cette morne destinée ,les deux condamnés

    liés à un frêle avenir, se partagent une mère captive.

    Mille murmures inondes l’arène ou les heures expirent.

    En son centre, l’opprimant soleil met à genou la féroce terre.

    L’immonde spectre se nourrit de ce divin festin

    Abandonnant à ses chiens l’espoir amputé qui tente de s’enfuir.

    C’est en vain, l’amour transpire, retenant son seul déserteur.

    Le temps . qui se jette du haut de sa pendule .

    La mère déchire le funèbre amour, qui saigne tel une fontaine

    Et les lambeaux de chairs enlacent la plainte des deux frères.

     

    Le désespoir ,muet ,en duel au clair de lune

    Tombe ; devant les remords .

    Et c’est alors que l’ironie, glaciale, reprend ses droits.

    Le survivant se meurt, trop grande fut la perte d’un frère.

     






    Le Sentier

    20/05/2007 21:53



    Entre la brume et les sommets

    Parfois nappés de terre brune.

    Au tournant des passions nocturnes

    Et des chaudes étreintes de mai .

     

    Au coucher de ces âmes claires

    Qui s’endorment aux sous-bois.

    Au bout de ce sentier étroit

    Large de toute une vie sincère.

     

    A coté des rosiers de pleurs

    Et de nos misérables tours.

    A la saison des plus grands jours

    Où flâne l'infinie langueur.

     

    Auprès des fins duvets d'argent

    Qui sommeillent sous la rosée.

    Dessous les éclats de l'ondée

    Qui perlent les nuits de doux vents.

     

    Assoupi auprès de ton cou

    Dans cette clairière endormie.

    Où même l’hystérique bruit

    Se tait ,nous regarde et avoue.

     

    J''animerai l'aube du bois

    Qui piège les papillons noirs.

    Ainsi pour toi le Désespoir

    Chantera l’ode à nos émois.

     

     






    La première tempête

    20/05/2007 13:07



    Les femmes abaissent les lourdes portes des granges.
    Dans les chambres les enfants ; les yeux dans les jupes
    Des mères qui se tordent et cachent les bocaux d’argent.

    Les tambours des quatre vents s’emportent, les feuilles
    S’éloignent les flâneurs, les mendiants, les rôdeurs.
    L’heure se prépare, loin des tristes amours qui s’attardent.

    Et las bas, prés des foules, plates, amères et trop
    Mur qu’ils tentent de sauter,  leur cœur est trop lourd
    Et l’orage boit les récoltes, les hommes fabulent.

    Les temples sont fermés, plus personne n’y prie
    Ni les prêtres trop honteux, cette averse est trop belle
    Pour qu’il s’agisse de lui, pour qu’il lui plaise.

    Et ce n’est plus du sang qui sèche sur mes pieds
    Ni la sueur des routes, rudes comme cette
    Lèpre qu’on appelle passion, moi et mon orage.





    L'espagnol

    20/05/2007 12:44








    C'était un jour de pluie, où ruisselait l'ennui.
    Où il me parlait de lui, de lui avant cette nuit
    Des rires chauds de décembre, des odeurs de flocon.
    Et de ces heures qui arbitraient sa vie, quelle vie.

     Mais c'est ici , célèbre un peu plus que les jours .
    Les jours, les autres jours ou les autres jouent.
    Qu'il meurt encore ,ce matin,lui et son fauteuil!
    Et ses vieux membres qu'il nous crache à la gueule.

    La ,son chien creuse le terre,  pour un simple « ici »
    Pour une simple caresse, ha la bête, elle s’enterre aussi.
    Personne ,et la pluie qui noie  le trou où descend la stèle.
    Ami fidèle, tu ne sera pas seul pour ton dernier noël.

    Et l'Horreur, dans les coulisses, injurie  les comiques.
    Elle est inquiète, elle tremble à l’éternelle Première.
    La pièce ne fais pas rire ,et le souffleur soupire
    Les acteurs s’en vont ,la Mort joue au cimetière.
     

    Et je fuis, ces retrouvailles de commères humides.
    Lâche ,comme un prince vaincu d'un siège illusoire.
    Mes pas marque le sol comme un sceau de promesse.
    Je reviendrai ici ,j’y reviendrai livide.








    1
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact norvanou ]

    © VIP Blog - Signaler un abus