Entre la brume et les sommets
Parfois nappés de terre brune.
Au tournant des passions nocturnes
Et des chaudes étreintes de mai .
Au coucher de ces âmes claires
Qui s’endorment aux sous-bois.
Au bout de ce sentier étroit
Large de toute une vie sincère.
A coté des rosiers de pleurs
Et de nos misérables tours.
A la saison des plus grands jours
Où flâne l'infinie langueur.
Auprès des fins duvets d'argent
Qui sommeillent sous la rosée.
Dessous les éclats de l'ondée
Qui perlent les nuits de doux vents.
Assoupi auprès de ton cou
Dans cette clairière endormie.
Où même l’hystérique bruit
Se tait ,nous regarde et avoue.
J''animerai l'aube du bois
Qui piège les papillons noirs.
Ainsi pour toi le Désespoir
Chantera l’ode à nos émois.